Elle pue de la gueule, je l’embrasse quand même – Ép. 32

Voici ce que tu découvriras dans ce 32e épisode du CoachDrague Podcast :

  • Pourquoi est-que j’ai pété un câble lors d’un de mes rencards ?
  • Pourquoi est-ce que j’ai embrassé cette femme, malgré son haleine qui me faisait penser au Pampers de mon fils ?
  • Un conseil puissant qui améliorera la qualité de TOUTES tes relations (famille, amis, collègues, copines, etc.).

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Elle pue de la gueule, je l'embrasse quand même : version texte

Ça fait une éternité que je n’ai pas été virtuellement amoureux. En anglais on appelle ça un « virtual crush ».

Je suis Konsti de CoachDrague.com ! Et je te souhaite la bienvenue dans le 32e épisode du CoachDrague Podcast.

Elle avait 42 ans. Sur ses photos de profil elle était plutôt mignonne. C’est surtout sa façon d’écrire et de communiquer qui m’a fait craquer.

Elle est directe, elle a une grande gueule, elle est intelligente et hautement éduquée. Elle bosse dans une boite de marketing. Elle y dirige une équipe de 30 personnes.

Je devais la rencontrer !

Je lui donne rendez-vous dans mon bar habituel, à l’heure habituelle…

Pour y appliquer ma fameuse technique du comptoir.

J’arrive un peu en avance, pour pouvoir choisir ou l’on s’assied.

Elle arrive un peu en retard. Première déception : elle a l’air plus vieille que sur ses photos et elle est plus moche.

Le phénomène classique. Si tu fais de la drague en ligne, tu sais de quoi je parle.

Les filles sont de vraies pros du graphisme. Je pense que dans photoshop elles ont un bouton spécial qui fait disparaître les kilos en trop, la cellulite et les rides.

Mais…

La réalité ne ment pas !

D’un point de vue personnalité elle est enthousiaste, souriante et confiante. Ça compense un peu cette première déception.

Je n’aurais jamais pu deviner que ça deviendrait un des rendez-vous les plus éprouvants de ma carrière. Un vrai test d’intelligence émotionnelle, de jiu-jitsu verbal…

Après 10 minutes seulement, je pète un câble. Je suis furieux.

FURIEUX !

Ça fait une éternité que je n’ai pas été aussi en colère. Je n’arrivais plus à parler, tellement j’avais l’esprit troublé.

Un mélange de dégoût, de peur et de surprise se dessine sur son visage.

« Mais mais mais… Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi es-tu si fâché ? », me demande-t-elle.

« Parce que, depuis le début, tu m’interromps. Tu ne me laisses pas terminer mes phrases.

Quand tu m’interromps, c’est pour me corriger, pour essayer de compléter mes phrases. Et souvent, quand tu les complètes, tu les complètes fautivement. Tu essaies de lire dans mes pensées. Et tu lis fautivement !

Quand je t’ai décrit mon style de vie et ma vision des relations ouvertes, tu me coupes en concluant : « Oh, tu ne cherches que le cul. Allez, avoue ! »

Non, je t’ai dit que ce n’est pas que pour le cul. Point ! Et toi, tu continues à essayer de me faire avouer le contraire. Qui est mieux placé pour connaitre mes besoins, toi ou moi ?

Ensuite, tu me juges ! Tu as des préjugés !

Je t’explique comment je vis ma relation avec ma femme. Comment nous vivons notre relation ouverte. Comment nous communiquons. Comment nous organisons notre relation.

Encore une fois, tu me coupes. Tu termines l’histoire de manière complètement fautive. Et pour finir tu me juges en te basant sur ton interprétation fautive !

Tu dis : « Votre truc, c’est un truc d’adolescents. » Et tu tournes des yeux.

Tu juges la fin de ton histoire, ton interprétation complètement fautive, comme un truc d’adolescents et tu le projettes sur moi ! Et tu tournes des yeux ! Tu as du mépris pour moi en te basant sur TON HISTOIRE. Ton interprétation.

Tu ne me laisses pas terminer. Tu construis un truc. Tu as du mépris pour ce truc. Et tu le projettes sur moi !

C’est pour ça que je suis en colère !

Car tu me coupes. Tu te mets au-dessus de moi. Tu as du mépris pour moi. Tu as des préjugés. Et tout ça en te basant sur tes propres inventions.

C’est intellectuellement malhonnête. »

Alors cher auditeur, tu le sens ? Tu sens mon irritation ?

Elle ne sait pas quoi dire. Elle est bouche bée.

Elle me demande : « Et maintenant quoi ? On fait quoi ? »

J’étais sur le point de me casser. Heureusement que je me suis retenu. Car le rendez-vous prendra une tournure surprenante.

Je lui dis : « On fait quoi ? Rien. On ne fait rien. Je reste ici, assis. Et j’attends jusqu’à ce que ma colère se dissipe. C’est tout. »

Silence…

Malaise…

Le barman nous regarde d’un air amusé et inquiet en même temps.

Car n’oublie pas, cher auditeur, on est assis au comptoir. Donc, il a assisté à ce spectacle en direct.

Après 30 longues secondes, le baromètre de ma colère est passé du rouge à l’orange. Au total j’avais besoin de 10 à 20 minutes pour me débarrasser des derniers petits résidus de cette colère.

Donc, après 30 secondes de silence pénible, elle essaie quand-même de se défendre.

Elle essaie de masquer l’accusation avec un ton calme et poli. Elle dit : « Non, mais ce que je voulais dire est qu’à cause de la façon dont tu as formulé la chose, tu m’as donné l’impression que ce n’est que le cul qui t’intéressait. »

« Non, non, non ! Stop ! Stop ! Tu me coupes. Tu me juges. Tu me méprises. Et là tu m’accuses. Ce n’est pas moi qui te donne l’impression. C’est toi qui interprète.

J’ai dit ce que j’ai dit et rien d’autre. L’impression que tu as eue est TON impression, c’est ton interprétation. C’est ta responsabilité. Si je dis A et toi tu entends B je n’y peux absolument rien. C’est de TA responsabilité. »

Cher auditeur, ce passage contient une leçon tellement importante. Une leçon qui, si tu l’appliques dorénavant, améliorera la qualité de toutes tes relations : avec tes amis, te famille, tes collègues, tes copines...

Cette leçon est : tu es le seul responsable de tes émotions et de tes pensées.

Ce n’est pas l’autre qui fait que tu te sens d’une certaine façon. C’est toi qui fais ça. Ce n’est pas l’autre qui t’irrite, c’est toi qui t’irrite. Ce n’est pas l’autre qui te donne une impression, c’est toi qui interprète !

Elle ne sait pas quoi répondre. Bien sûr qu’elle ne sait pas quoi répondre, car j’ai raison.

Et ce n’est pas une question d’avoir raison. Je veux juste qu’on communique de manière saine. Je veux juste qu’elle arrête de me couper, de me juger, de me mépriser et de m’accuser.

Je veux juste qu’elle partage ses besoins, ses histoires, ses expériences. Bref, qu’elle se dévoile. Rien d’autre. C’est tout.

Malgré cet accrochage, on arrive quand même à changer de cap. On arriva quand même à faire la paix, et on développe une conversation passionnante. D’accord, j’avoue, par ci par là, j’ai dû esquiver encore quelques attaques, j’ai dû riposter, contre attaquer.

J’ai dû dompter cette lionne.

Cette femme a clairement des problèmes d’estime personnelle.

Quand je lui raconte des histoires folles, elle les banalise.

Par contre, quand elle raconte des histoires banales, elle les romantise.

Quand je lui raconte mes histoires au club échangiste… « Oh, ce n’est rien de particulier. »

Par contre, quand elle me raconte sa partie de jambes en l’air avec son mari… « Oh la la, c’est carrément une expérience spirituelle. »

Cette femme adore pontifier. Elle adore parler pour parler.

Cher auditeur, si tu as déjà eu affaire à une intello avec un ego surdimensionné et si ça t’a gonflé, alors je peux très bien te comprendre.

Ce comportement est tellement pesant, étouffant, repoussant…

Et en plus…

Accroche-toi…

Elle sentait mauvais de la bouche ! Son haleine puait !

Mais, comme je l’ai dit dans l’épisode 27 ou 28 du CoachDrague Podcast, quand tu vas à tes rendez-vous, tu y vas avec un objectif ! Et ton objectif c’est de conclure !

Malgré qu’elle soit plus vieille…

Et plus moche que sur ses photos de profil…

Malgré son caractère de merde !

Malgré qu’elle pue de la gueule !

Je décide quand même de conclure !

Juste pour la pratique. Juste pour le sport !

Mais, soyons clairs, par conclure, je veux dire l’embrasser. Cette femme, je ne la baise pas. Jamais de la vie.

Quoique ? Pour quelques milliers d’euros et après une bouteille de Vodka, y’a moyen de négocier.

Devine ce que je fais. J’applique ma fameuse technique du comptoir.

Je me rapproche de son cou et renifle son parfum.

Son visage s’illumine. Ses yeux s’écartent et un grand sourire rayonnant se dessine sur son visage.

Il n’en faut pas plus. C’est dans la poche.

Avance rapide…

Je dois rentrer. Je dois prendre mon train.

Elle me demande : « Alors, qu’est-ce qu’on fait ? »

C’est un signe d’intérêt flagrant !

« Alors, qu’est-ce qu’on fait ? » est synonyme de « Je suis à toi. Je te suis. Guide-moi. »

Je lui réponds : « Je t’accompagne jusqu’à ta voiture. Ensuite tu me déposes à la gare. »

Elle accepte, bien entendu.

On marche bras dessus bras dessous jusqu’à sa voiture.

T’aurais dû la voir. Comme elle était joyeuse d’avoir un aussi bel homme à ses côtés. « Bel homme » entre guillemets.

Au passage, elle me raconte encore quelques histoires.

C’était d’une banalité. Et son vocabulaire riche n’y changeait absolument rien.

Tu peux la parfumer autant que tu veux, une merde reste de la merde.

Je ne pouvais pas m’empêcher de tourner des yeux.

Elle me dépose à la gare et juste avant de descendre de la voiture, elle me redemande : « Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »

D’un ton sec et désintéressé je lui réponds : « Ben, on se roule une pelle. »

Elle me répond : « J’espère que tu sais embrasser. »

Pour la énième fois j’avais envie de l’étrangler.

Pendant que nos visages se rapprochent, la petite voix dans ma tête commence à hurler : « Noooooooooon ! Aaaaaarrrghhhhh ! Nooooooooooooon »

Tellement j’étais dégouté par sa bouche et son haleine.

Elle avait la bouche sèche et collante avec un peu de mousse blanche, jaunâtre au coins des lèvres. Et encore une fois, elle puait de la gueule. Ça sentait le vieux.

Cher auditeur, tu vas sûrement me demander : « Mais Konsti, pourquoi tu le fais alors ? »

Pourquoi ?

Pour la pratique.

Mais aussi par pitié et culpabilité. Je n’osais pas ne pas le faire. Elle s’est tellement investie, certes de manière toxique avec ses reproches, ses accusations, ses jugements, etc. Mais quand même, ça reste des investissements.

Imagine que tu sois vieux et qu’une belle jeune femme t’embrasse, comment te sentirais-tu ?

Tu serais au 7e ciel.

Donc, on s’embrasse. Elle embrasse mal. Ça a un mauvais goût. J’interromps le baiser.

Elle me regarde langoureusement et me dit : « Mmmm… C’était bon. »

Je lui réponds : « Tu dois détendre ta langue et tourner beaucoup plus lentement. Bon retour. »

Et je ferme la portière.

Comme tu peux le deviner, cette femme je ne l’ai plus jamais revue.

Cher auditeur, j’ai une question à te poser !

Si c’était une biche de 25 ans, est-ce qu’elle serait restée au moment où j’ai pété un câble ?

Réfléchis…

Réfléchis bien…

La réponse est…

NON !

Bien sûr que non. Et ce n’est pas une question de maturité, d’empathie, de patience ou de compréhension.

Je suis convaincu qu’un autre phénomène joue un rôle.

Lequel ?

Nos valeurs sexuelles relatives : disons qu’en termes de valeur sexuelle j’ai un score de 7 sur 10 et elle un 5 sur 10.

C’est évident qu’elle va rester : j’ai plus de valeur sexuelle qu’elle. Donc, je suis par définition le prix.

Par contre, une biche de 25 ans qui a un score de 8 ou 9 sur 10 se dira : « Pfff… C’est quoi ce mec instable. Je mérite beaucoup mieux que ça. Je me casse. »

C’est une explication qui me semble beaucoup plus cohérente et plus proche de la réalité.

Pour en savoir plus sur le concept de la valeur sexuelle, tu trouveras un lien en dessous de ce podcast sur le site du CoachDrague Podcast. Ce lien mène vers un podcast de Tom Torero et Nick Krauser. Tom et Nick sont des dragueurs de rue britanniques. Le podcast est donc en anglais. J’espère que tu comprends l’anglais, car ça en vaut vraiment la peine.

C’est fascinant !

Voilà cher auditeur, nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. Si tu as aimé, alors abonne-toi au CoachDrague Podcast dans iTunes, via le flux RSS ou par e-mail.

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Je suis Konsti de CoachDrague.com

Merci d'avoir écouté le CoachDrague podcast.

On se voit dans le prochain épisode !

Bonne drague !

Peur de l'humiliation ? Muahahahahaaa !

Faut pas avoir honte d'admettre que tu écoutes des conseils de drague. Ta réputation est quand même déjà foutue.

Donc...

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5 Comments

  • David

    28/08/2015

    Monsieur Konsti vous m’avez tué ! Podcast de ouf, merci pour ce moment :D

    • Konsti

      09/09/2015

      Merci David. Tu peux me tutoyer, tu sais. :-)

  • alvin

    05/09/2015

    konsti vous etes vraiment crazy.

    • Konsti

      09/09/2015

      Alvin, tu peux aussi me tutoyer. :-)

  • alvin

    18/10/2015

    Ecoute man.lorsque j’ecoute ce que tu fais,j’imagine ta vie comme celle des acteurs des cinemas.Ecoute j’aimerai discuter avec toi sur gmail.mais quand je t’envoie des emails tu reponds pas je sais pas pourquoi.Merci pour tout
    Et met encore un autre podcast par ce que moi ca m’aide plus ce que les ecrits.