J’ai un petit coup de foudre, mais la fin est assez trash


par

Hippolyte

« J’ai un petit coup de foudre, mais la fin est assez trash » est un article dans la catégorie Histoires, anecdotes et comptes rendus. Le but de cet article n’est pas tellement d’éduquer et de t’apporter des conseils, mais avant tout de divertir et de documenter les expériences (réussites et échecs) de son auteur. AVERTISSEMENT : cet article peut contenir des éléments explicites, voire glauques. Si tu es de nature sensible et/ou si tu es de mentalité conservatrice, alors je te déconseille de le lire. Tu risques d’être choqué. Si tu es mineur, alors ferme cette page ou consulte un article d’une autre catégorie. Cette catégorie est uniquement réservée aux adultes. (Si tu es un chaud petit lapin mineur, alors je sais très bien que tu vas rester).

Ce soir-là, j’avais dû galocher une dizaine de filles différentes. Des connaissances, des inconnues…

Se dire qu’on peut séduire à peu près n’importe quelle fille, un peu comme une star, est un sentiment agréable.

En boîte, le premier baiser avec la première inconnue prend généralement un peu plus de temps.

La suite s’enchaîne assez rapidement.

Il me faut un temps d’échauffement — dans la même lignée que mon rencard avant ma sortie — pour me sentir bien, pour être dans un bon mood.

À chaque fois, j’attends la bonne. Celle à qui je proposerai de rentrer chez moi. Elle doit être jolie et intéressante.

Parfois je propose, mais pour une raison ou pour une autre, ça ne se fait pas. Quand la demoiselle n’est pas du coin et dort chez une copine. Ou quand elle me dit clairement qu’elle n’est pas dans sa bonne semaine. Ou pire, qu’elle est vierge (si si, ça m’est arrivé trois fois le mois dernier).

Parfois le problème est tout simplement que je n’ai pas été assez convaincant.

Me voilà derrière la boîte. Je voyage de groupe en groupe.

J’embrasse des filles différentes au même endroit…

… étrangement sans aucun dégoût ou rejet de leur part.

Une fille, entourée de ses copines, insiste même lourdement pour que je prenne son numéro. Je lui propose, à elle et à ses copines, de faire un fivesome, une partouze avec moi. Elles prennent ça pour une blague. Je n’insiste pas.

On continue à discuter, mais je m’ennuie vite.

Je rentre à nouveau dans la boîte. Je croise des amis. Je les salue rapidement, mais mon regard se focalise sur une fille. Et si je pouvais souhaiter en croiser une seule ce soir-là, c’était bien elle.

Ça faisait des mois que je la croisais dans différents contextes : dans le centre commercial, le parc, le train… Mais jamais je n’avais réussi à l’aborder pour différentes raisons (je faisais mon running, elle était fort entourée, occupée…).

J’en avais fait un fantasme, avec son attitude rock’n’roll et son visage d’ange. Elle ressemblait un peu à la chanteuse sulfureuse des Distillers, un groupe de punk rock que j’apprécie beaucoup.

Hippo, le gros dragueur, a un petit coup de foudre

Bref, mon viseur fixé sur elle, je me précipite dans son groupe d’amis. Je la prends par le bras d’un air ultra confiant et dominant (toutes les filles que j’avais charmées avant ont boosté ma confiance en moi).

Je danse avec elle sensuellement. Je la regarde, l’admire, l’embrasse dans le cou, collé contre elle. Une fois, deux fois et je l’embrasse sur les lèvres.

Putain, je l’ai eue !

Je mets la langue.

“Allez, on bouge chez moi.”

Hésitation de sa part : “Je préviens mes amies.”

On va un peu devant la boîte.

À ce moment-là, je lui lâche que ça fait des mois que je l’avais remarquée. Je connaissais même déjà son prénom avant qu’elle me le dise. Elle flippe. Elle se dit sûrement : “Merde, c’est quoi ce loser ?”

Je me ravise rapidement. “Hippo, te laisse pas aller à ce genre de rêvasserie stupide.”

En route vers chez moi, je continue à lui déballer mon ressenti. Ce genre de coup de foudre m’arrive rarement et j’ai envie de me laisser aller, pour une fois.

Mon coup de foudre, elle n’en a rien à foutre

“C’est bon tu peux arrêter de me baratiner maintenant”, me dit-elle, “on va s’envoyer en l’air alors ferme-la.”

Bien.

Cette réaction me déçoit. Elle n’est pas l’ange que j’avais imaginé.

Au moins ça me refocalise sur la conquête et ça me remet les idées en place. En plus c’est plutôt marrant cette réponse du tac au tac. Ca y est, me revoilà en train de rêvasser !

A dix mètres de chez moi, on croise une fille que j’ai embrassée plusieurs soirs. Une que je lâche à chaque fois pour une autre.

“Hellooooo, Chloé !”

“Ta gueule !”

“N’oublie pas qu’on doit toujours aller se prendre un verre !”

Ça y est, je lui fais l’amour. Purée, elle a des tatouages. J’adore ça !

Elle trouve que je suis trop bien foutu pour elle. Moi je la trouve encore mieux nue. Nous faisons l’amour une première fois. Elle a un peu mal, elle me termine avec une fellation.

On recommence une deuxième fois peu après. C’est rare que je couche deux fois de suite avec la même.

Je lui explique que je ne dors jamais avec quelqu’un. Je prends son numéro et elle s’en va.

Adieu, à bientôt, je ne sais pas.

Je me dis que c’est beau quand l’amour ne dure que quelques instants ou quelques heures.

J’ai envie de la revoir, mais elle ?

Mais la réalité nous rattrape souvent quand on a envie de revoir la demoiselle. À ce moment-là, il faut continuer à jouer le jeu de la séduction : ne pas trop dévoiler ce qu’on ressent, rester le prix (j’entends par là ne pas avoir l’air mort de faim), peser ses mots sans avoir l’air de les peser…

A l’heure d’aujourd’hui, c’est sur Facebook ou par SMS que les choses se concrétisent.

Je ne l’ai pas encore revue. Je l’ai seulement croisée quand j’étais avec d’autres nanas. Je lui avais envoyé un message un ou deux jours après notre rencontre. Je lui proposais d’aller prendre un verre, sans succès. Je n’ai pas envie d’insister.

Cela n’est probablement pas complètement de ma faute. Elle doit avoir quelqu’un d’autre dans sa vie. Elle me l’avait évoqué une fois chez moi.

L’important est de ne pas prendre le rejet pour soi. Et puis, vous n’êtes peut-être pas intéressant pour la fille convoitée. Elle vous trouve peut-être moche, peu confiant, minable, mauvais au lit.

La prochaine trouvera que vous êtes la personne la plus incroyable qu’elle ait rencontrée. Si si … Continuez de rencontrer des filles.

Laissez-vous porter par la douceur de ces rencontres. Vous finirez au lit, puis finalement casé, tout naturellement.

Ce jeudi, rebelote ! J’étais pourtant censé ne passer que trente minutes à la soirée où on m’a invité. J’avais des tests le lendemain.

“Ce soir je ne drague pas !”

Puis je croise cette fille tellement belle…

Je l’avais croisée plusieurs fois les jours précédents. Cette fois-ci j’ai l’occasion d’aller lui parler.

J’ai encore un petit coup de foudre, mais cette fois-ci je m’y prends différemment

J’ai un petit flash encore une fois. Décidément, je suis un romantique. Je donne donc tout. Et je suis ultra dominant. Obligé, car la demoiselle est plus âgée que moi et me traite de “bébé”. Je dois lui montrer que le bébé est capable de la faire jouir et d’être un vrai homme.

Elle continue de se moquer et je la remets à sa place en lui donnant des ordres. “Ferme-la et embrasse-moi.”

Après la soirée, elle veut manger un bout : “Dépêche-toi, j’ai envie de baiser.” Tout cela sur un ton ferme, mais souriant bien sûr.

La séduction dure longtemps. Elle est difficile.

Elle résiste. J’insiste.

Nous rentrons chez elle. Elle habite à l’autre bout de la ville. On boit un verre d’eau. Elle me pousse sur le lit. Sa copine, qui nous a suivi, semble vouloir participer. Moi ça ne me dit rien. Elle dégage.

On continue. C’est chaud. En changeant de position, la capote se barre en elle. Elle part la retirer. Je débande, mais j’en remets une. Je la rebaise, mais cette fois mollement. J’ai un orgasme pourri. Elle s’endort. Je laisse mon numéro sur un magazine à côté de son lit et je m’en vais.

Il est 6h, je dois aller dormir pour mes tests.

Dans la confusion, je prends la capote usagée avec moi et je la balance dans la rue. Ça me fait rire et je parle tout seul : “Pourquoi tu fais ça ? C’est dingue.”

Je croise une dame qui fait beaucoup de bruit avec ses talons. Je me demande si elle me regarde bizarrement parce qu’elle a vu la capote jetée par terre ou bien parce que je parle tout seul.

Je suis content de moi. Ce soir, j’avais déjà couché avec une fille avant qu’on m’appelle pour passer à cette soirée. Mon quota est rempli. Je me sens bien.

Ce sont des expériences qui n’apportent que du plaisir immédiat, mais leur souvenir me font me sentir plus confiant.


À propos de l'auteur

Hippolyte

Hippolyte est un gros dragueur. Il est passionné par le sport, la musique, mais surtout… par les femmes et la drague. Collectionnant les conquêtes depuis ses 13 ans, une rupture difficile à l’âge de 18 ans le poussa à développer son jeu de séduction à un niveau extrême.



  • Salut Hippolyte,

    De quelle région es-tu ?

    Tu ne veux pas montrer ton visage une fois, histoire de voir à quoi tu ressembles…

    Cela serait bien.

    Thierry

    • Salut Thierry :-)

      J’habite dans le Brabant Wallon, à Louvain-la-Neuve.

      Je ne voulais pas le dévoiler au départ. Après y avoir réfléchi assez longuement, cela ne me dérange pas qu’on le sache. Et puis Louvain-la-Neuve est une petite ville, beaucoup de gens me connaissent déjà.

      Mon visage, on le verra normalement dans les semaines/mois qui viennent, dans des vidéos que je suis en train de préparer (en caméra cachée principalement). Il faut juste le temps que je me familiarise avec les montages vidéos car je ne suis pas super doué :-)

      Hippo

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