Mon pote m’a appelé hier pour me demander conseil. C’est ce même pote qui m’a appelé il y a quelques jours, pour me demander conseil. Tu peux lire la 1e partie de son histoire ici.
Si tu n’as pas cliqué sur le lien, voici un petit résumé de son histoire : il a rencontré une nana, ils ont eu un rencard et ils se sont embrassés.
Hier il m’a appelé suite à leur 2e rencard.
Après leur 1er rencard, il était au 7e ciel. Après ce 2e rencard, il s’est retrouvé les pieds sur terre, en quelque sorte.
Il est divisé…
Il a des doutes :
- “Je ne suis pas certain que ce soit la bonne personne pour moi.”
- “Si je m’investis et si ça tourne mal, la rupture sera d’autant plus douloureuse.”
- “Je ne sais pas si j’ai déjà envie de rencontrer ses ami(e)s.”
- “Vers la fin du rencard, j’ai même ressenti des irritations vis-à-vis d’elle.”
Je lui ai demandé d’où venaient ses irritations.
“Elle devait partir plus tôt, car elle avait une réunion avec ses colocs.”
Les autres locataires sont majoritairement des étudiants. Ils allaient se réunir concernant la gestion du frigo. Il est blindé de produits périmés.
Fruits pourris…
Fromages poilus…
Briques de lait gonflées comme des ballons.
Tu vois l’image.
Il était énervé, car :
“Je suis venu en train spécialement pour la voir. Et elle doit partir pour discuter du nettoyage du frigo.”
Il ne le lui a pas dit. Il l’a juste pensé.
Et la meilleure : “J’espère même quelque part que c’est elle qui mettra fin à cette aventure. Qu’elle me dira : “Écoute, je ne crois pas que ça marchera entre nous.””
Il m’a demandé ce que je ferais dans sa situation.
Premièrement, je ne commettrais pas les mêmes erreurs que lui.
Correction : j’essaierai de ne pas commettre les mêmes erreurs que lui.
Deuxièmement, j’appliquerai un processus de séduction on ne peut plus simple.
Les erreurs
Il a des pensées toxiques
Pensées car elles n’existent que dans sa tête. Toxiques car elles sèment des sentiments négatifs comme le doute, la peur et l’irritation.
Pensée toxique n° 1 : “Je ne suis pas certain que ce soit la bonne personne pour moi.”
Contre-argument : la bonne personne n’existe pas. Si elle existait, cela impliquerait que les accouplements sont prédéterminés : on est faits l’un pour l’autre ou on ne l’est pas.
Cela impliquerait aussi que l’apprentissage de la drague ne sert à rien : que tu sois un bon dragueur ou pas, si vous n’êtes pas faits l’un pour l’autre, rien ne se passera.
Voici une vision plus saine et réaliste. La compatibilité est un continuum : certaines personnes ne sont pas compatibles, d’autres un peu, d’autres moyennement, d’autres beaucoup, etc.
Mais aussi : la séduction, les relations intimes, l’amour, le sexe, etc. sont des compétences qui se développent. En développant ces compétences, tu augmentes tes chances de rencontrer quelqu’un et de développer une relation intime de qualité avec elle.
Pensée toxique n° 2 : “J’ai peur de m’investir, car si ça tourne mal, j’en souffrirai davantage.”
Contre-argument : s’il ne s’investit pas, il risque de passer à côté d’une belle histoire d’amour.
Pensée toxique n° 3 : “Je ne sais pas si j’ai envie de rencontrer ses ami(e)s.”
Contre-argument : premièrement, qui dit qu’elle veut qu’il rencontre ses ami(e)s.
Deuxièmement, personne ne l’oblige à rencontrer ses ami(e)s. S’il ne veut pas, il peut très bien dire : “Je préfère attendre encore un peu. Je ne suis pas encore prêt.”
Troisièmement, je ne sais pas s’ils en ont réellement parlé ou si ce n’est qu’un film dans sa tête.
Pensée toxique n° 4 : “Je trouve qu’elle aurait dû rester avec moi au lieu d’aller à la réunion concernant le frigo.”
Contre-argument : il aurait pu le lui demander.
Il n’exprime pas ses besoins
Il était irrité, car elle avait décidé d’aller à la réunion des locataires pour discuter du nettoyage du frigo. Alors que lui, le pauvre, avait fait tous ces kilomètres en train.
Moi : “Pourquoi tu ne le lui a pas dit ?”
Lui : “Je ne peux quand-même pas lui dire ça ?”
Moi : “Effectivement, pas comme tu viens de me le dire à moi.”
Lui : “Comment alors ?”
Moi : “Tu lui dis d’un air neutre et sincère : “Je m’amuse bien avec toi. Je préfère que tu restes ici avec moi au lieu d’aller à la réunion pour discuter du nettoyage du frigo.””
Lui : “Ha ha ha ! T’as raison.”
Oui, c’est aussi simple que ça.
:-)
Lecteur : “Et si elle n’accepte pas ?”
Konsti : “Si elle n’accepte pas, tu acceptes la situation comme telle. Tu respectes sa décision. Mais au moins tu auras exprimé ton besoin. En exprimant ton besoin, tu neutralises la source de ta frustration. La source de ta frustration étant une attente non-exprimée. Tu attends quelque chose de la part de l’autre. Tu attends qu’elle fasse quelque chose. Mais comment peut-elle faire ce que tu souhaites, si tu ne l’exprimes pas ? Elle n’est pas clairvoyante.”
Il s’auto-sabote
Ses pensées toxiques ont encore une fonction : l’auto-sabotage.
Pourquoi ne dit-il pas : “J’ai envie de me lancer dans cette aventure. J’ai envie de voir ce que ça donne. J’ai envie de m’amuser avec elle. J’ai envie d’apprendre à mieux la connaître.” ?
Car il a peur.
Peur d’échouer.
Peur de souffrir.
Il cherche des raisons pour éviter cette aventure. En évitant cette aventure, il pense qu’il ne souffrira pas (ou moins).
Il se déresponsabilise
Il espère quelque part que c’est elle qui mettra fin à la relation. C’est plus facile. C’est elle qui devra faire le sale boulot.
Comme ça il pourra se dire : “Ce n’est pas moi. Je n’y peux rien. C’est elle qui le voulait.” Ce qui pourrait rapidement prendre la tournure de : “Elle a profité de moi. Je suis la victime. Je suis le bon. Elle la méchante.”
Supposons qu’elle mette réellement fin à leur aventure. Le connaissant, voici ce qu’il se dira : “Mince, j’ai encore foiré. Pourquoi moi ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Je n’y arriverai jamais.” Il a déjà eu 4 ou 5 pensées toxiques, alors pourquoi pas encore une ? :-)
Maintenant, voyons la solution.
Le processus de séduction
Accroche-toi, car je vais te dévoiler la méthode de drague la plus secrète et avancée au monde :
- Vous fixez un rencard.
- Durant le rencard, vous vous amusez. Je ne parle pas de trucs coquins, mais aller boire un verre, faire une promenade, manger un bout, etc.
Après ça (ou pendant ou avant) vous faites des trucs intimes : câlins, bisous, zizi dans foufoune…
Et tout le reste est redondant, voire contre-productif.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre qu’il ne faut que quelques ingrédients simples pour avoir une bonne relation intime – que ce soit une histoire d’une nuit ou une relation de 10 ans.
Ces ingrédients sont :
La joie
Plus tu fais des trucs qui te procurent de la joie, plus tu cultiveras de la joie. Des trucs comme voir tes amis, écouter de la bonne musique, faire du sport, jouer avec ton petit frère (fils, neveu), manger en famille, te promener dans la nature, te cultiver, méditer, etc.
Plus tu passes de minutes et d’heures dans un état de joie, plus tu deviendras un être joyeux et plus cette joie se propagera dans tes relations avec les femmes.
Le sourire authentique
Plus tu es joyeux, plus tu souriras automatiquement et naturellement dans tes interactions sociales.
L’expression de tes besoins
À la place de trouver qu’elle devrait rester avec toi au lieu d’aller discuter du nettoyage du frigo, dis-le lui. Dis-lui : “Je m’amuse avec toi. J’aimerais que tu restes plus longtemps avec moi au lieu d’aller à la réunion concernant le frigo.
L’empathie
Demande-toi : “Quels sont ses besoins en ce moment ?”
L’intimité
Câlins, bisous et zizi dans la foufoune (ou dans le popotin).
C’est tout.
C’est magnifique.
Bonne drague !
Clique ici pour la 1e partie et ici pour la 3e.
Bonjour, merci encore pour ton article, cela m’aide beaucoup.