Apprendre à draguer : les 7 vérités qui font mal


par

Konsti

Le blog de CoachDrague, c’est le blog sur la drague directe, sincère et authentique.

Direct, sincère et authentique, je ne le suis pas qu’avec les femmes.

Je le suis également avec toi !

C’est pour ça que je vais partager avec toi quelques vérités sur la drague qui font mal.

Les voici…

1. Apprendre à draguer est un processus lent

Devenir un bon dragueur ne se fait pas du jour au lendemain. Ça prend du temps, des efforts… Combien ? Désolé de te décevoir : rares sont ceux qui deviennent bons en quelques mois. Pour la majorité des mecs ça prend des années. 2, 3, 4, 5 années et plus. Ça dépend du mec, de sa personnalité, de la fréquence et de la qualité de “son entraînement”.

2. Apprendre à draguer est un processus douloureux

L’apprentissage de la drague n’est pas toujours une partie de plaisir. Ça peut faire mal, très mal même. L’intensité de la douleur dépend du mec, et plus précisément de la façon dont il gère les moments difficiles.

Voici trois exemples classiques de moments difficiles :

  • La peur d’aborder : la peur d’aborder en début de carrière et la peur d’aborder en début des sessions de drague. Comme nous allons le voir plus loin, on ne se débarrasse jamais complètement de la peur.
  • Les rejets : tu chies dans ton froc, tu fais un grand effort pour surmonter cette peur, tu abordes et PAAAF, tu te prends un râteau. Soyons honnêtes, en début de carrière ou en début de session, le râteau fait mal. Autrement dit, quand la peur est encore élevée, le râteau fait plus mal. C’est quand la peur se dissipe que le râteau fait de moins en moins mal. De plus, quand tu as peur, tu as justement plus de chances de te prendre des râteaux, car tu dégages des “ondes négatives”. Ça se sent que tu es nerveux, crispé, mal à l’aise…  C’est merdique, mais c’est comme ça : la peur, le râteau et le bobo du râteau, ça va ensemble. Pour vaincre cette peur, tu dois aborder, encore et encore, râteaux ou pas.
  • Les “flakes” et les lapins : elle te donne son numéro, mais elle ne répond pas. Ou bien, elle te donne son numéro, elle répond, vous fixer le rencard, elle ne vient pas, et là elle ne répond plus ou bien elle te donne une excuse bidon genre “Mon lapin avait la diarrhée.” Aaarrgghhh…

3. Apprendre à draguer n’est pas permanent

Tu apprends à faire du vélo. Pendant 10 ans tu ne montes plus sur une bicyclette. Après ces 10 ans, tu remontes dessus. Et hop, c’est reparti.

Tu apprends à nager. Pendant 10 ans tu ne mets plus un pied dans l’eau. Après ces 10 ans, tu plonges. Et hop, c’est reparti.

Mauvaise nouvelle : avec la drague, ce n’est pas pareil.

Tu te casses les couilles longuement pour faire des petits progrès. Tu ne dragues plus pendant une certaine période et PAAAF, la peur de l’approche revient, tu redeviens plus mou, plus gentil, plus “needy”, plus lent, plus réactif…

L’apprentissage de la drague ressemble plus au foot ou à la muscu. Tudois travailler beaucoup pour avancer petit à petit. Et dès que tu arrêtes, une grande partie de tes progrès se perdent.

Mais !

Il y a une bonne nouvelle. Deux même. Premièrement, la base reste. Tout n’est donc pas perdu. Tu perds surtout la finesse. Deuxièmement, quand tu recommences, ça revient beaucoup plus vite. Tu atteins ton niveau le plus élevé beaucoup plus vite que la première fois.

4. L’angoisse de l’approche refait toujours surface

Comme je viens de le dire dans le point précédent, l’apprentissage de la drague n’est pas permanent. Et la peur de l’approche est un exemple spécifique de ce principe. Tu peux fortement diminuer ta peur pendant une session de drague. Tu abordes une fille, quelques instants plus tard une deuxième, une troisième, etc. Après un certain nombre d’approches, tu n’auras (presque) plus peur. Le lendemain ta peur reviendra. Elle sera moins forte, mais elle refera surface.

La règle est simple : plus il y a de temps entre deux approches, plus tu donnes du temps à la peur de se rétablir.

La bonne nouvelle est qu’avec l’expérience, avec la répétition, en accumulant les approches, tu apprends à gérer cette peur.

Donc ?

Tu abordes, un point c’est tout.

5. Savoir draguer ne te rendra pas plus heureux

Croire que la drague les rendra plus heureux est une illusion que beaucoup de mecs ont. “Si j’apprends à séduire… Quand j’aurai couché avec X femmes… Quand j’aurai les outils et les compétences nécessaires pour séduire les femmes qui me plaisent, alors je serai complet, comblé, heureux.”

C’est faux.

Un mec malheureux qui veut devenir un bon dragueur, deviendra probablement un bon dragueur malheureux. L’apprentissage de la drague n’a pas grand-chose à voir avec le bonheur.

6. Être un bon dragueur n’a rien de glamoureux

Tu regardes les films de James Bond, tu lis les comptes rendus sur les forums, tu regardes les vidéos sur YouTube et tu te dis : “Whoooaaaa, putain ! C’est trop la classe. Je veux mener une telle vie. Je veux aussi être comme ça.” Et tu t’imagines entouré de 4 ou 5 jolies blondes souriantes, avec des gros nibards, qui te désirent.

Ben non… Crois-moi : la vie d’un apprenti dragueur, d’un dragueur chevronné ou d’un coach en séduction est beaucoup moins glamoureuse que tu ne le penses.

La vie d’un dragueur connait également des moments de solitude, de doutes, de frustrations, de hauts et de bas émotionnels, de vides émotionnels, etc.

Les dragueurs, ben, c’est juste des mecs.

Enfin, juste des mecs…

Pas tous, car…

7. Une (grande) partie des dragueurs ont des troubles psychologiques

Les membres de la communauté de séduction, c’est-à-dire les mecs sur les forums, les mecs qui étudient et qui pratiquent la drague sur le terrain, les coachs en séduction…

Ben, comment te le dire. J’essaie de rester diplomate.

Certains de ces mecs sont complètement TARÉS !

Troubles émotionnels, troubles du comportement, troubles de personnalité… Dans la communauté de séduction, tu trouves tout ce que tu veux en abondance.

Aïe, aïe, aïe…

Après tout ce négativisme, la question suivante se pose : est-ce que ça vaut la peine d’apprendre à draguer ?

La réponse est…

100%

OUI !

:-)


À propos de l'auteur

Konsti

Je m'appelle Konsti. Je suis psychologue, le fondateur de CoachDrague et l'auteur des guides Plus jamais seul ! et Tu la veux, tu l'auras. Je suis passionné par l'analyse profonde des interactions homme-femme, le polyamour, l'hypnose et la sexualité. Mon style de drague est direct et sincère.



  • “L’apprentissage de la drague n’a pas grand-chose à voir avec le bonheur.”

    Même si tu dis à la fin de l’article que oui, ça vaut la peine d’apprendre à séduire, tu ne dis pas pourquoi. Et puisque tu dis que le fait de devenir bon en drague, de coucher avec un maximum de nanas etc.. ne rend pas plus heureux, en quoi est-ce utile de s’engager dans cette voie ?

    J’ai ma réponse, dis moi si tu es d’accord. La drague n’a rien à voir avec le bonheur ? Je ne suis pas tout à fait d’accord. Quand on sort de sa zone de confort, quand on ose aller au devant des filles, qu’on commence à voir des résultats, notre confiance en nous augmente de façon significative. Donc de fait, on est plus heureux, on se sent mieux, bien dans notre peau. Je pense que ce qui compte, ce n’est pas le nombre de femmes qu’on met dans notre lit, car en soit on s’en fout, effectivement c’est pas ça qui rend heureux. Ce qui rend heureux c’est le chemin et le développement personnel qu’on a acquis pour en arriver là. Quelqu’un qui couche avec x filles mais pour qui c’est devenu normal, qui ne fait pas d’effort d’amélioration personnel, alors il ne récoltera pas de bien-être.

  • Le 7ème et dernier point est pas politiquement correct mais vrai. Je pense moi-même être histrionique. Mais faut-il chercher à faire une psychothérapie pour s’améliorer en drague ? je me pose la question.

    • Hello Jules,

      merci pour ton commentaire.

      Je pense moi-même être histrionique.

      Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

      Mais faut-il chercher à faire une psychothérapie pour s’améliorer en drague ?

      Pour augmenter ton bien-être, oui. Pour t’améliorer dans la drague, non.

      Mais d’abord il faut se poser la question suivante : est-ce vraiment nécessaire de faire une thérapie ? Pour ça mieux vaut consulter un spécialiste, voire plusieurs.

  • Sur le dernier point, les troubles des dragueurs, si je me souviens bien, la 2e moitié du livre d’Alain Soral SOCIOLOGIE DU DRAGUEUR aborde cette question sous un angle politique et psychanalytique, ou quelque chose comme ça.

  • Merci beaucoup pour cet article très instructif.

    Le point sur l’angoisse et le bonheur en lien avec la séduction est vraiment très intéressant.

    Je fais parti des gens qui ont cette croyance après être devenu un “grand” séducteur de se sentir plus heureux et de la disparition de l’angoisse d’aborder.

  • Merci, merci. très bons arguments pour se convaincre soi-même ou son wing-man “fatigué”.

    Mais voilà LA question : qui est l’auteur du tableau figurant sur la photo au tout début de l’article ?

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