Beaucoup de mecs ne savent pas mener des conversations enjouées, spontanées et sexuellement chargées avec les femmes. Ils sont formels, polis, gentils, voire soumis.
Ils ont peur de la brusquer. Ils ont peur des silences. Ils évitent la tension et font tout pour que la fille ne s’en aille pas.
L’inévitable se produit : l’enthousiasme initial s’estompe, la monotonie s’installe et l’interaction se termine en quelques minutes seulement.
Dans cet article, je te dévoilerai 4 techniques de drague non verbales peu commodes pour injecter de la tension sexuelle dans tes conversations avec les filles. À part plus de tension sexuelle, ces techniques ont d’autres avantages :
- tu auras plus de contrôle et de pouvoir sur tes interactions ;
- tu devras moins t’investir dans tes interactions ;
- tes interactions dureront plus longtemps ;
- tu seras plus attirant et plus charismatique.
Mais !
Pour que ces techniques fonctionnent, quelques conditions sont nécessaires.
Conditions nécessaires
Avec engagement et conviction
Quand tu appliques ces techniques, tu dois le faire avec 100 % d’engagement et de conviction.
Tu dois être bien centré, confiant, robuste et solide. Car si tu hésites…
Si “tu craques”…
Si tu “tombes le masque”…
Si tu avoues d’un air nerveux que “Hé hé, c’est juste pour rigoler.”
Alors ces techniques se retourneront contre toi. Tu perdras ta crédibilité, tu passeras pour un faiblard et la gonzesse, bye, bye, tu pourras l’oublier.
Le “set doit être hooké”
Pour que ces techniques fonctionnent, le “set doit être hooké”. C’est-à-dire que tu dois avoir capté l’attention de la fille. Toi et la fille, vous vous investissez de manière plus ou moins équilibrée dans l’interaction.
Comment savoir si “le set est hooké” ? Voici quelques indices :
- La fille reste après ta phrase d’approche et s’engage à interagir avec toi.
- Elle tourne son corps vers toi.
- Elle sourit et à l’air contente d’interagir avec toi.
- Elle s’investit dans l’interaction : elle répond à tes questions, elle pose des questions en retour, etc.
- Après 30 secondes d’interaction, le “set est généralement hooké” (façon de parler, ça peut être 15 secondes ou 1 minute).
Ces techniques ne marchent pas (ou très difficilement) en phase d’approche. L’interaction est alors encore trop fragile et volatile. Tu risques de faire peur à la fille.
Savoir te détendre un minimum
Tu as vu le mot “tension” dans le titre ? Oui ? C’est parce que ces techniques créent de la tension, parfois désagréable. Ce n’est pas une mauvaise chose.
Agréable ou pas, comme je le dis souvent : toute tension entre un homme et une femme est une tension sexuelle. En interaction avec une nana, mieux vaut avoir une tension désagréable que de ne pas en avoir du tout.
Si tu n’arrives pas à gérer cette tension, si tu essaies de la réduire en premier, alors t’es mort ! Tu te soumets. Tu communiques : “Je ne suis pas assez fort. Je ne gère pas émotionnellement. J’ai vite peur. Je me laisse déstabiliser plus vite que toi. Tu gagnes le combat de dominance.” Un combat de dominance inconscient et instinctif, bien entendu.
Gérer la tension, ça veut dire quoi exactement ? Ça veut dire supporter la tension. Ne pas la briser. La laisser exister. La laisser couler et fluctuer librement. Mieux encore, la reconnaître comme moment-clé, l’apprécier et essayer de la prolonger.
La tension monte…
Et monte…
Et monte…
Tu vois de petites fuites de nervosité chez la fille : un petit geste nerveux, un petit sourire déplacé, un regard incertain…
La petite voix dans ta tête : “Aaaaah oui ! Cette fameuse tension. Je m’immerge. Que c’est bon. Si elle craque, elle est à moi. Ah ?! Un petit signe de nervosité ?! Elle va bientôt craquer. Oui, presque. Allez, encore un peu. Allez… Elle craque ! Elle craque ! Ouiiii, elle a craqué !”
Comment apprendre à gérer cette tension ?
Pour cela, tu dois vivre des situations tendues et tu dois apprendre à détendre ton corps activement.
Et maintenant voici…
Les techniques de drague non verbales
Technique n° 1 : ne réagis pas
Elle raconte. Elle termine son histoire. Elle te regarde.
La balle est dans ton camp. C’est à toi de dire quelque chose.
Ben non.
Tu ne dis rien.
Absolument rien.
Silence…
Tu ne bouges pas.
Tu la regardes dans les yeux. La tension monte.
Et monte…
Et monte…
Des petits signes de nervosité se dessinent sur son visage. Ces signes de nervosité sont de bons signes. Si, bien entendu, tu respectes les 3 conditions nécessaires.
Technique n° 2 : apprécie le silence
Les débutants et les mecs peu confiants ont peur des blancs dans les conversations. Ils ne devraient pas, car le silence est un excellent moyen pour créer de la tension sexuelle.
Un blanc s’installe dans la conversation ? Ne le brise pas ! Apprécie-le !
Ce silence fera monter la tension. Laisse cette tension exister. Laisse-la couler. N’essaie pas de la réduire en brisant le silence. Car, encore une fois, en brisant le silence, tu réduis la tension. Et en réduisant la tension, tu perds “le combat de dominance”.
Technique n° 3 : regarde-la droit dans les yeux sans cligner
Elle parle. Tu parles. Personne ne parle. Peu importe. Regarde-la dans les yeux. Et si possible, ne cligne pas.
Tu auras plus de difficultés avec cette technique que tu ne le crois. Surtout au début, quand tu commences à expérimenter avec.
Tu auras des difficultés à gérer la tension et à garder ta concentration.
Tu racontes. Tu la regardes droit dans les yeux.
Puis… Plus rien… Blanc…
“Hein ? Qu’est-ce que j’étais en train de dire ?”
Pas grave. Détends-toi. Ne réagit pas. Apprécie le silence et la tension. Continue à la regarder dans les yeux. Et admire la rougeur sur ses joues.
Pour en savoir plus sur la puissance du regard et son rôle dans la séduction, je t’invite à lire ces 2 articles :
Technique n° 4 : souris jusqu’aux oreilles aléatoirement
Le but de cette technique de drague non verbale est de l’aspirer dans ton monde et de la contaminer avec ton innocence enfantine, de la gaieté et des papillons dans le ventre.
Voici comment ça marche…
Elle parle. Tu parles. Personne ne parle. Peu importe. Regarde-la dans les yeux et fais-lui un grand sourire authentique.
Écoute-moi attentivement, car c’est maintenant que ça devient intéressant !
Plus le timing de ton sourire est mauvais, mieux c’est !
Oui, plus le timing est MAUVAIS, mieux c’est.
Tu n’as pas besoin d’une raison, ni d’une règle sociale implicite pour sourire.
Normalement, les gens sourient quand c’est socialement accepté, voire approprié, de sourire ou quand ils sont supposés sourire : au début ou à la fin de l’interaction sociale, à la fin d’une phrase, pendant ou après une histoire (supposée être) drôle, etc. Bref, ils sourient en respectant le rythme de la conversation.
Toi pas. Tu fais l’inverse. Tu brises le rythme de l’interaction. Et tu imposes ton rythme.
Elle te parle de son boulot ? Regarde-la droit dans les yeux et fais-lui un grand sourire !
Un blanc s’installe ? Regarde-la droit dans les yeux et fais lui un grand sourire !
Tu lui racontes une histoire ? Arrête-toi au milieu de ta phrase.
Ne bouge pas.
Regarde-la droit dans les yeux.
Silence…
Bam !
:-D
Gros sourire authentique !
Le temps s’arrête…
Effet coup de foudre hollywoodien, je te le garantis!
Pour terminer, voici ce que tu dois surtout comprendre et retenir de cet article.
La communication verbale et la communication non verbale sont deux canaux différents qui ne doivent pas nécessairement suivre le même rythme. Je te conseille même de les séparer et de les utiliser indépendamment !
Par exemple, tu lui parles de travail (verbal = formel), tu t’arrêtes au milieu d’une phrase, tu la regardes trop longtemps dans les yeux et tu lui fais un grand sourire authentique (non verbal = séduisant).
Les fonctions plus complexes comme la raison, la logique, le langage (le verbal) ne jouent qu’un rôle secondaire dans l’attirance, la séduction et l’accouplement. C’est surtout une question d’hormones, d’instincts, d’émotions.
Voilà pourquoi ces techniques non verbales sont si puissantes. Elles sont de l’ordre du primitif. Elles échappent à la “censure du rationnel”.
Bonne drague !
Bonsoir ! Je suis de retour sur cet article pour vous adresser un seul mot: MERCI !
Ecoutez, en début de semaine je suis tombé sur ce site un peu par hasard, et j’ai lu une bonne dizaine de pages, avant de tomber sur cet article fabuleux.
Je suis amoureux, oui je le dis et j’en suis fier, j’aime une fille avec laquelle je veux faire ma vie, ça fait deux ans que c’est comme ça, je lui ai tout dit, mais jusque hier c’était au point mort: aucune réciprocité de son côté.
Lundi je lis vos pages, dont celle-ci, que j’ai relue au moins quatre fois.
J’y ai réfléchi toute la nuit: le silence, la regarder droit dans les yeux, voir ses magnifiques yeux, la voir rougir..
Je l’ai revue mercredi pendant une réunion d’étudiants, je l’ai prise à part pour lui parler de choses anodine, j’ai amorcé, elle m’a répondu par une banalité, je l’ai regardée, elle m’a regardé, on s’est regardé… Personne ne peut décrire la force du ressenti pendant un moment pareil, on aurait dit que le temps s’était arrêté, je sais pas trop, mais je crois bien que pendant au moins 20 secondes on s’est fixé droit dans les yeux sans mot dire, elle a rougi, puis une amie l’a appelée, mais il a fallu qu’elle vienne lui faire une tape sur l’épaule pour qu’elle l’écoute.
Ce n’est pas fini !
Hier soir, je reçois pour la première fois depuis un an, un sms de sa part: je vous le rédige tel quel: “Salut ***** je reste sur Nancy ce weekend, est ce que tu fais quelque chose samedi, je voudré qu’on reparle de tout ce que tu sais”
VOILI VOILOU, et pour samedi j’ai consulté ce qu’il fallait pour savoir comment gérer cette nouvelle donne.
Tout ça pour vous dire merci !
Merci parce que vous m’avez permis de faire avancer les choses avec la femme que j’aime !
Merci parce que grâce à vous j’ai pu me contrôler et comprendre que l’amour et la séduction sont pas (forcément) une affaire d’argent ou de voitures mais de contrôle de soi.
Franchement
Merci !
Ok, super ca me parle vachement !
En ce qui me concerne, j’ai tendance à rythmer le non verbal (les contacts physiques) avec le verbal. Ca me semble beaucoup plus naturel voire casi obligatoire… Mais je pense que tu n’incluais ça dans l’article.
Ludo
Salut Bertauld,
ou Ludo ? :-)
Merci pour ta contribution.
Que veux-tu dire par “rythmer le non verbal avec le verbal” ?
Peux-tu donner un exemple ?
Car, franchement, je ne vois pas bien ce que tu veux dire.